Afin de préserver l’identité du territoire de Saint-Jory, l’idée directrice du projet Villa Florentine est de retrouver la mémoire du site maraîcher par une disposition du bâti en lanière, tracé fort de centaines d’années. Pour redonner une échelle contextuelle à cette vaste parcelle, le terrain est divisé en trois par deux voies de desserte, traits d’union entre le Chemin de Perruquet et le chemin du Pradel.
Le programme est composé de différents types de logements : maisons individuelles et logement intermédiaires. Une coulée verte traversant la parcelle permet de les relier et de les connecter aux habitations avoisinantes. Elle contribue à retrouver une unité dans le projet, par le biais de la végétalisation.
Ainsi, notre projet s’implante en cohérence avec l’histoire du lieu, en respectant les accès et orientations qui font la spécificité du parcellaire environnant.
Avec le constat que les tissus urbains environnants sont constitués de maisons individuelles ayant une toiture tuile traditionnelle à deux pentes, le projet réinterprète cette volumétrie archétypale pour la conception des logements intermédiaires. Ce volume symbolique est soit étiré, contracté ou divisé. En les assemblant, ces volumes créent une mixité et une diversité typologique et formelle remarquables.
Notre proposition est une alternative à l’habitat individuel isolé, tout en conservant les qualités qui lui sont propres : espaces extérieurs privatifs, ensoleillement... Dans cette idée, chaque logement bénéficie d’une entrée autonome et d’une large terrasse extérieure couverte, avec un jardin associé pour les logements en rez-de-chaussée.
L’usage de la toiture tuile en encastrement offre une architecture à la fois contemporaine et respectueuse du bâti environnant. Le volume original évocateur de la maison est recomposé grâce à des brise-vues et garde-corps métalliques blancs, tranchant sur le rouge des fonds de loggias.